vendredi 2 octobre 2009

The Outlander


J'ai décidé d'écrire à propos de La veuve et ce, même si je n'ai pas terminé la lecture de ce beau livre que j'ai littéralement adopté.
Il y a longtemps que je n'avais lu ainsi : je dévore, plutôt, j'y pense tout le temps, elle m'habite, cette veuve bien campée, cette «outlander» (c'est le titre de la version originale) à laquelle je me suis attachée.
Je l'ai suivie alors qu'elle quittait son mari, mort, et qu'elle courait, ses grandes jupes volant derrière elle, d'étranges voiles noirs de deuil, déjà. J'étais là, me semble-t-il, dans la forêt, dans les montagnes, lorsqu'elle a rencontré tous ces personnages intéressants, marginaux... lorsqu'elle avait faim, froid, lorsqu'elle avait des hallucinations...
C'est très bien traduit, c'est poétique, c'est prenant... cela stimule l'imagination.

Voilà, j'avais envie d'en parler brièvement : dès que j'ai vu la critique dans le Devoir, j'ai été attirée. Et je le suis encore, après quelques 300 pages lues avidement.
J'aime cet univers un peu western, un peu «19e siècle dans les bois»... et cette femme particulière, sensible, crédible, qu'est Mary Boulton.
Alors, lisez-le !
Moi, j'y retourne (je vais tout de même tenter d'écrire, mais, trop prise par l'univers des forêts canadiennes, des mineurs, du Coureur des crêtes, et de cette écriture fluide, incarnée, douce et vraie, je crois bien que ça ne fonctionnera pas !).

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