jeudi 15 juillet 2010

Jour de Recrue !


La Recrue du mois de juillet est Maxime Collins, avec son roman Comme si de rien n'était. Allez voir ce qu'en ont pensé les autres membres de la Recrue du mois: www.larecrue.net

Voici ma critique de ce livre.



Dire les « vraies affaires »

Quatre personnages loin de chez eux, en fuite, et en quête d'eux-mêmes. Quatre amis qui doivent se retrouver à Montréal. Chaque personnage a son chapitre, indépendant des autres, et les retrouvailles ont lieu dans la cinquième partie. Alors qu'ils sont à l'étranger, ils vivent diverses expériences, pas toujours très belles ni glorieuses, qui les transforment. Pourtant, lors de leur rencontre, ils font tous comme si de rien n'était...

Je crois que l'idée est bonne. L'auteur a choisi de découper un moment précis de la vie de ses personnages, tour à tour, pour les faire se retrouver, point culminant du récit. Pour cela, c'est réussi. Ils cachent leurs déboires, plutôt gênants - la plupart de ceux-ci ont un rapport avec la sexualité - incapables de se dire en face « les vraies affaires ». Il me semble qu'effectivement, cela arrive souvent chez plusieurs personnes... Il y a donc des moments d'une belle justesse dans ce livre. Pourtant, j'ai trouvé l'écriture somme toute scolaire: cela aurait pu être resserré à certains endroits, développé à d'autres. Et quelques clichés m'ont agacée.

Mais en dépit de ça, une chose est sûre : Comme si de rien n'était est un premier livre qui se lit bien, fluide et dynamique, avec ces quatre personnages qui se démènent, qui ne veulent qu'être heureux, dont on attend impatiemment les retrouvailles à la fin : le suspense fonctionne, on veut savoir (même si je m'en doutais, je voulais savoir)!

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