lundi 30 novembre 2009

Post-salon

Dans ce monde aux airs d'apocalypse d'après-Salon, je reviens avec dix livres sous le bras, cent titres en tête, encore plus de regards croisés et de mains serrées.

Le Salon, ça bouge, quand il y a du monde ( le mercredi et le jeudi étaient les journées parfaites pour magasiner tranquillement, errer dans les larges allées pratiquement vides tant il n'y avait personne).

Quand il y a beaucoup de visiteurs, la foule se fait porter par un mouvement décidé de personne, ou de tous. On ne sait plus trop. Comme le samedi et le dimanche. De notre table, à la croisée des chemins, au stand du Noroît, nous avons vu les gens se presser, attendre, pousser. Ce que j'en retiens, à part les cris des enfants, le bruit de la foule et ses heurts, ce sont les personnes rencontrées, ou revues. Et ça, ça vaut bien le détour à travers une masse de gens inconnus...

... et des connus. En effet, il me semble qu'on entend toujours parler des mêmes auteurs lors de ces salons. Ne serait-il pas agréable de présenter les exposants, auteurs et invités avec plus de nuance et de variété ? Sinon, le tout fait penser à un repas réchauffé, les salons se suivent et se ressemblent...



Les filles


Un mot rapide sur une de mes dernières lectures de boulimique : Les filles, de Lori Lansens, traduit par Lori Saint-Martin et Paul Gagné, que j'ai adoré, dont j'ai grugé les centaines de pages qui m'ont glissé des mains pour ensuite m'abandonner, me laisser à moi-même, alors que je m'étais attachée et habituée à Rose et Ruby.

Vous pouvez me dire que tout le monde en a déjà parlé, que je ne suis pas originale, que voulez-vous que j'y fasse, j'ai aimé, l'histoire m'a prise, pour ne me rendre à moi-même qu'une fois les aventures de ces jumelles, inoubliables, terminées.
Fin.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire